A qui la faute
Introduction:
Ces quatre documents sont centrés sur la situation de l'illettrisme en France. Les réactions face la hausse du nombre d'illettrés sont contrastées et l'on cherche à désigner des responsables. Tour à tour, L'INSEE ( enquête 2009), Christophe Deville (La fausse question de l'illettrisme, 2010), Philippe Perrenoud ( « «La triple fabrication de l'échec scolaire ») et le linguiste Alain Bentolila ( interviewé par L'Express en 2002) s'alarment ou s'indignent autour d'une question: Quelles sont les causes de l'illettrisme? Pour répondre à cette interrogation, il est utile d'analyser d'abord les causes sociologiques de l'illettrisme puis ses causes politiques.
Première partie: Les causes sociologiques de l'illettrisme:
Doc 1: Le passage du modèle taylorien à une organisation post-industrielle de la société
L'informatisation
Le recours à l'écrit massif même pour les métiers sans qualification Doc 4: Le ghetto social engendre un vocabulaire restreint et vice versa
Les jeunes de banlieue rejettent la lecture comme une activité efféminée et honteuse
Deuxième partie: Les causes politiques de l'illettrisme:
Doc 2: Les critères d'évaluation du taux d'illétrés sont faussés
Nos valeurs éthiques et nos normes sont trop rigides et inscrivent des êtres humains dans l'anormalité
Il n'y a pas de suivi entre les réformes, les tentatives de diminuer le nombre d'illettrés sont donc inefficaces. Doc 3: Les bases pour calculer le taux d'illettrisme sont lacunaires: elles ne prennent pas en compte les femmes et les personnes d'âge mûr
Les chiffres qui montrent la montée de l'illettrisme ne sont pas fiables car ils varient selon la méthode de calcul