A quoi bon philosopher?
A) La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
La connaissance de soi même est un ordre particulier de connaissance dans la mesure où, à son foyer même, le sujet connaissant et l'objet à connaître sont confondus, il est « juge et partie ». Cette difficulté centrale rend impérative une recherche exigeante de l'objectivité si cette connaissance doit être de quelque conséquence.
La connaissance de soi sollicite la rectitude de la pensée, l'esprit critique et une certaine considération pour le « regard » extérieur des autres. Par sa nature subjective, elle sollicite pour se consolider les exigences métacognitives et en retour, le gain de lucidité sur les caractéristiques personnelles rend possible un savoir plus consistant.
« Connais-toi toi-même » disait Socrate.
Une simple phrase, dont le sens a évolué, mais qui résonne aujourd’hui comme un des fondements du développement personnel.
Avec philo, recherche de sens, valeur et finalité de l’existence.
Chacun aspire à savoir qui il est. Il semble que ce soit la condition essentielle pour mener une existence sensée et cohérente. Faute de cette connaissance, je cours le risque de m'égarer, d'entreprendre des projets ou de tenir des discours dans lesquels demain je ne me reconnaîtrai plus. Se faire des illusions sur soi conduit inévitablement à l'échec.
B) l’univers est devenu en même temps un objet de science et de philosophie en imposant deux idées, à la fois scientifiques et métaphysiques, le « tout » et « l’origine ».
« L’homme a toujours pensé que le visage du monde devait l’instruire sur lui-même. » Or le visage de l’univers actuel est une véritable énigme pour l’homme moderne : origine inaccessible, histoire chaotique, espace infini, temps relatif, avenir imprévisible… À l’accumulation des connaissances, il fallait répondre par le courage de la pensée.
D'où venons nous ? Où