A l université
Sans blague, écoute-moi !
Des le premier soleil de la rentrée,
Je paierai mes frais de transport
Quelques instants plus tard Je verserai mes droits d’inscription,
Une fois l’inscription, je serai convoqué.
Pas à la gendarmerie, non plus à la justice,
Mais à l’université,
Qui conque demandera,
D’après moi,
N’hésites pas à lui dire,
Que je suis affecté,
Apres équation bilans,
Qui conque demandera d’après moi,
Dans les murs de terminale,
Sans blague,
Met la main sur sa poitrine,
Et dis lui que,
Je suis devenu étudiant.
Maman
Maman, je suis sortie avec des amis. Je suis allée à une fête, et je me suis rappelée ce que tu m'as dit avant que je sorte : Ne bois pas, si tu vas conduire. C'est pour ça, j’ai bu du coca. Je me suis sentie fière de moi, parce que j'ai suivi tes conseils, j'étais une des seules de mes amies à être lucide. J'ai fais mon choix, et tes paroles étaient sacrées pour moi, quand la fête a fini, les personnes commençaient à embarquer ivres dans leurs voitures. Moi je suis montée dans la mienne et j'étais sûre que j'étais en état de conduire. À cet instant, maman, je ne pouvais même pas m'imaginer ce qui m'attendait. Quelque chose d'imprévisible... Maintenant je suis ici, gisant sur le sol et j'entends les policiers parler. Le garçon qui était dans cette voiture est saoul. Maman, les sons sont tellement lointains ... Mon sang est partout et j'essaie de toutes mes forces de me retenir pour ne pas pleurer. Je peux entendre les médecins : La fille ne va pas tenir le coup ; Je suis sûre maman que le garçon qui m'a accidentée n'a pas voulu me blesser. Mais pourquoi c'est lui qui a bu et c'est moi qui dois mourir ? Pourquoi la vie est si injuste, maman ? Pourquoi les gens le font, alors qu'ils savent qu'ils peuvent détruire tant de vies ? Ma douleur est terrible en ce moment, c'est comme si on me poignardait avec milles couteaux. Maman, dit à ma petite sœur de ne pas avoir peur, dit à papa d’être fort et s'il te plait maman