D’après thomas hobbes « le bien et le mal de même que le juste et l’injuste n’existent que pour un individu vivant en société ».

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D’après Thomas Hobbes « le bien et le mal de même que le juste et l’injuste n’existent que pour un individu vivant en société ». Cela implique que l’homme non civilisé, l’homme sauvage, à l’état de nature n’est pas confronté au bien et au le mal et par conséquent au juste et à l’injuste. Or dans « La profession de foi du vicaire savoyard » , Rousseau explique que se tient dans le cœur des hommes « un principe inné de justice et de vertu » nommée conscience. Elle est un guide légitime sur lequel l’homme se fie (quand il sait entendre sa voie ) . Elle l’élève vers le bien et c’est par elle que l’homme est naturellement bon et qu’il n’est pas porté à nuire. Les hommes portent donc en eux, quelque soit leurs coutumes et leurs mœurs des valeurs universelles et invariables telles que le bien, le mal, la justice et l’injustice. Le sauvage vivant à l’écart de toute société sait donc reconnaitre et différencier le bien du le mal ainsi que le juste de l’injuste mais y est-il réellement confronté ? La nature dans laquelle vit le sauvage n’est qu’ « harmonie et proportions ». Ce cadre idéal bien différent de celui de la société n’offre pas au sauvage d’autres choix que de faire, muni des facultés qu’il possède, le bien.

L’homme est certes naturellement bon mais il est surtout libre de choisir entre le bien et le mal. Et la société fait naître chez l’homme les passions qui tendent à le pervertir. Dieu a créé l’homme libre pour qu’il fasse le choix du bien. Le mal est donc un mauvais usage des facultés que possède l’homme et celui ci est le seul responsable du mal moral c'est-à-dire de la transgression des exigences morales. Prenons un exemple pour illustrer cette idée : Dans « Macbeth » de Shakespeare, Macbeth est désireux de posséder le pouvoir, il est conscient du caractère horrible et immoral de l’acte qu’il envisage de faire (tuer Duncan) « Nul éperon pour exciter le flanc de mon vouloir, seulement l’ambition voltigeante et dépassant son propre but qui verse de l’autre

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