E-magazine coaching
Par Dorcas Lasme-Adou, Directrice Générale Improov
L’époque où les hommes prenaient des décisions sur la base de ce qu’ils sentaient au toucher est révolue. C’était le temps où les hommes préhistoriques ne trouvaient leur nourriture alléchante qu’après l’avoir touché et palpé. C’était l’époque où même la beauté de la femme et son attractivité relevait de ce que la palper dégageait.
C’était aussi l’époque où les vendeurs marchant des siècles 10 à 14, convainquaient leurs clients potentiels en leur tendant les articles afin qu’ils les palpent pour pouvoir se décider. En ce temps là, on ne mettait pas l’accent sur la beauté ou l’attirance de l’étalage des marchandises, ni sur l’apparat du marchand lui-même. Tout dépendait de la sensation perçue au toucher.
Cette époque est bien révolue. Les 19ème et 20ème siècles sont arrivés avec la culture de l’apparent et du visible. Parce que l’on a commencé à se rendre compte que l’homme est énormément marqué par ce qu’il voit, on a commencé à insister sur l’apparent. La publicité s’est alors développée en un étalage d’images fantastiques à la vue, les villes et l’architecture s’est transformée en de l’art tape à l’œil, et même les moyens de transport dans le passé construits pour être commodes, sont devenus de vraies figures de beauté, attirants rien qu’à la contemplation.
Alors dîtes-moi, dans une société où tout est devenu si visiblement beau et si apparemment plaisant au regard, comment voudriez-vous vous imposer sans mettre l’accent sur votre physique et votre apparence ? Cela vous exigerait d’avoir d’autres atouts qui crieraient plus haut et plus fort que le physique. Parce qu’en ce 20ème siècle, croyez-le ou pas, ce que les yeux voient compte.
Si vous êtes une femme, votre beauté physique sera le premier catalyseur de potentiels candidats à vous faire la cour. Si vous gérez une entreprise, votre apparence sera le premier critère qui permettra aux autres d’imaginer la qualité de