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- non-fiabilité des expériences / MATHS /
Voici plutôt une petite expérience. Supposons qu'on ait 100 rats qu'on laisse vieillir suffisamment longtemps pour qu'ils aient chacun une (mal)chance de 50% de mourir de mort naturelle avant la fin de l'expérience (en d'autres termes, l'expérience dure assez longtemps pour que si on a un grand nombre de rats au début, il n'y en ait que la moitié de vivants à la fin). Imaginons maintenant que ces rats sont répartis arbitrairement en groupes de 10, et qu'on mesure le nombre de morts dans chaque groupe.
Pour mener pareille expérience, inutile de prendre de vrais rats, on peut tout simplement utiliser un ordinateur qui tire à pile ou face la vie de cent rats groupés par paquets de 10. Voici un petit programme en langage Python qui fait exactement cela :
import random random.seed(20120925) proba=0.5 for i in range(10): print sum([1 if random.random() < proba else 0 for j in range(10)])
Les nombre de morts dans les 10 groupes de 10 rats sont respectivement : 6, 7, 5, 3, 3, 5, 4, 5, 5, 6. (Le nombre total de morts est 49, ce qui est bien environ égal à la moitié de 100 !) Ceci montre que par simple effet du hasard, on peut obtenir aussi bien 30% que 70% de morts dans chaque groupe.
Ainsi, le simple constat qu'un groupe témoin a 30% de morts tandis que des groupes traités en ont 50% ou 70%, pour des groupes de taille 10, ne permet pas de conclure grand chose. Ceci n'enlève évidemment rien à l'éventuelle validité des autres arguments présentés dans l'article en question, sur lesquels je ne me prononce pas, pas plus d'ailleurs que sur l'éventuelle toxicité des produits dont on discute.
(Les curieux se demanderont peut-être ce que vient faire ce nombre 20120925. J'utilise en fait un générateur pseudo-aléatoire [ http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rateur_de_nombres_pseudo-al%C3%A9atoires ], que j'aurais pu initialiser avec une