L'éloge de la religion par sganarelle acte iii scène 1
Acte III Scène 1 :
Introduction :
Dom Juan est une comédie en prose de Molière qui a été jouée pour la première fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais Royal. Elle a été jouée juste quelques mois après Tartuffe qui avait été censurée. Ainsi, Don Juan a été rapidement écrit pour donner du travail à sa troupe et parce que Don Juan était une pièce à la mode. A la fin de l’acte II, Don Juan fait le funambule entre Charlotte et Mathurine, deux paysannes qu’il a séduites et dont il se moque, en faisant croire à chacune qu’elle est sa préférée. On annonce soudain que douze hommes à cheval sont à sa recherche. Le maître et le valet quittent les paysannes et sous un déguisement s’enfuient dans une forêt. Là, ils s’entretiennent de médecine, science à laquelle Don Juan n’accorde aucun crédit, puis de religion. Sganarelle tente à cette occasion de convertir son maître en lui prouvant l’existence de Dieu, mais sans succès, car sa démonstration est ridicule. Ce passage présente un triple intérêt : il nous éclaire sur la foi de Sganarelle ; il précise le libertinage religieux de Dom Juan ; il offre un bon exemple des relations complexes qui unissent le maître et le valet.
Axes :
I. La foi de Sganarelle
II. Le libertinage religieux de Don Juan
III. Le couple Don Juan - Sganarelle
I) La foi de Sganarelle :
sert de contrepoint au libertin
croyant et conformiste
défenseur de la morale traditionnelle qu’il essaie de faire triompher
Scandalisé par l’impiété de son maître, il tente dans se passage de le convertir, en lui pouvant l’existence de Dieu.
foi religieuse repose sur enthousiasme et émerveillement « il y a quelque chose d’admirable dans l’homme »
ton interrogatif traduit émotion admirative devant la perfection du monde « Pouvez vous voir toutes les inventions dont la machine de l’homme est composée […] ? », « Cela n’est-il pas merveilleux que me voilà ici […] ? »
Ce sentiment