L'Étranger, Plan Détaillé De L'Excipit
L'Étranger, Plan Détaillé De L'Excipit
Camus, L’étranger excipit
Introduction :_ _
Narrateur : jeune d’Alger, a assisté aux obsèques de sa mère sans pleurer, peu concerné par la société. Il tue un arabe, aveuglé par le soleil, qui en voulait à son « ami » Sintès. Condamné à mort et après un entretien tumultueux avec le prêtre il retrouve la sérénité.
En quoi cet excipit est-il révélateur d’une évolution du personnage et d’une prise de conscience ?
I : La Fusion avec la nature.
II : L’autre.
III : Accueil de la mort et libération de soi
I La fusion avec la nature
Une nature bienveillante
Différence avec la nature qui l’a poussée à tuer, elle est ici apaisante : l’hyperbole « la merveilleuse paix de cet été »
La nuit est aussi synonyme de quiétude : « le soir était comme une trêve mélancolique » « mélancolique » => réflexion et douce tristesse, prise de conscience du monde et de l’autre ?
Entre soumission et réception
La nature va vers Meursault : « cet été endormi entrait en moi comme une marée », « des bruits de campagne montaient jusqu’à moi » ; « monter » + « entrer » + passivité Meursault => démarche de la nature.
Mélange des sens et des éléments naturels par « et » : odorat toucher pour l’eau, le vent et la terre.
Meursault redécouvre la nature + lui appartient : « mes » et « mon ». Liaison charnelle : « de l’éprouver si pareil à moi, si fraternel, enfin ». l’intensif « si » répété souligne l’harmonie » »
II L’autre
Du fantôme à l’humain
Harmonie se poursuit par l’acceptation de l’autre qui était jusqu’à présent un fantôme, absent.
« J’ai pensé à maman » comme dans l’incipit sa mère est indirectement présente et lié à la mort. Ici sa propre mort l’amène à réfléchir sur les derniers moments de sa mère. L’autre se personnifie enfin. « elle avait pris un « fiancé » ».
L’image de la mère
Pourtant la mère est bien