L'abbaye de théléme
Nous chercherons en quoi la description de cette abbaye propose un idéal de vie humanistes. Dans un premier temps nous expliquerons en quoi Théleme est une société harmonieuse puis nous démontrerons que Théleme n'est qu'une utopie fondée sur des idéaux humanistes.
I-) Une société harmonieuse Dés les premières lignes, le lecteur remarque l'absence totale de règles dans l'abbaye comme le souligne la phrase « non pas par des lois, des statuts ou des règles ». Absence de contrainte soulignée par l'anaphore « nul(...), nul(...), ni(...), ni(...), ni(...) ». « Fais ce que voudras » Apparaît comme une devise, un commandement qui résume la façon de vivre des habitants de Théleme : Absence de règles, c'est la seul règle. Cette devise, mise en relief typographiquement, se rapproche de celle de Saint Augustin « Aime et fais ce que tu veux ».
De plus le champs lexical de la liberté est très présent, « vouloir », « franc arbitre », « quand bon leur semblait », « quand le désir leur venait », « librement », « liberté », et vient insister sur leur totale autonomie dans l'abbaye. Cette description de totale liberté est exprimée par un imparfait d'habitude qui suggère que cette organisation est une façon de vivre jour après jour.
Le lecteur a bien comprit que l'absence de règle est le fondement de l'abbaye qui, malgré cette autonomie, voit ses habitants vivre en parfaite entente.
A Théleme les désirs individuels deviennent des désirs communs comme le prouve la périphrase « de faire tous ensemble ce qu'ils voyaient faire à un seul ». Ce phénomène met en évidence la volonté d'imiter et de