L'absurde, la leçon d'albert camus
833 mots
4 pages
Eugene Ionesco est un auteur dramaturge franco roumain du XXème siècle. Auteur de La Cantatrice Chauve, Rhinocéros, ou encore La leçon, il est l’un des précurseurs du théâtre de l’absurde. Apparue après la seconde guerre mondiale, le théâtre de l’absurde remet en cause l’existence humaine et la capacité de l’homme à tiré leçon de l’Histoire. Les écrivains ont tenté de retranscrire ce traumatisme dans des pièces de théâtre, où le langage est détourné, perverti. On retrouve dans ces pièces un manque de cohérence, de logique, des difficultés dans la communication entre les personnages. Ecrite en 1951, La leçon fut un véritable scandale, car elle s’opposait aux règles du théâtre traditionnel (classique), et que le public n’était pas prêt pour ce genre de théâtre avant gardiste. Cet extrait se situe lors du dénouement de la pièce. A mesure qu’il lui donne des leçons d’arithmétiques et de langues, le professeur pousse progressivement l’élève à la crise de nerfs et la terrorise. Emporté lui-même par son excitation, il fini par la tuer dans un excès de folie. L’extrait commence lorsque la bonne rentre, alors qu’il tient toujours le couteau dans ses mains.
I/ UN TRIPLE EFFONDREMENT.
A la suite du meurtre, le professeur s’effondre littéralement (cf. didascalies). Cet effondrement physique entraine un effondrement psychologique : pris de panique, il pleurniche, « comme s’il se réveillait ». On pourrait penser à une tendance de schizophrène. On a ensuite un effondrement linguistique : le prof bégaie après avoir était sur de lui, il bredouille, « Mooorte ». La ponctuation est à relever, avec beaucoup de ... qui traduise une perte de la parole, = perte du pouvoir.
Physique : une voix de moins en moins assurée« sournoisement » il a un comportement d’enfant, ainsi que des réactions enfantines « comme les enfants »
Psychologique : « tremblotant », il comme a craquer mentalement il a peur de la bonne, « il a peur d’être encore giflé et se protège du coude »
Linguistique :