L'affaire calas
En France a Toulouse en 1761, le jeune Marc-Antoine Calas est trouvé pendu dans sa propre maison. La rumeur publique accuse son père, le calviniste Jean Calas d’avoir assassiné son fils pour l’empêcher de se faire catholique. Cette affaire Calas, a provoqué le déchainement de passion religieuse, même sur les juges qui s’occupaient de l’affaire. Jean Calas plaide pour son innocence jusqu’au bout. La suite de l’affaire : Jean Calas est rompu vif sur la roue, le 10 mars 1762. La femme de Jean Calas est acquittée, son fils Pierre est condamné aux bannissements et ses deux filles enfermées dans des couvents. Voltaire a recueilli chez lui Donat et Pierre, qu’il a commencé à interroger sur l’affaire Calas et il finit par être convaincu que Calas est innocent. Voltaire était contre l’intolérance et a milite en faveur des victimes d’erreurs judiciaires souvent dues au fanatisme des témoignes ou des juges .La campagne de réhabilitation que Voltaire mène pour aider la veuve Calas est célèbre. Voltaire va déployer une activité extraordinaire en faisant appel à tous ces amis, même à Richelieu. Il décide la veuve Calas à se rendre à Paris, lui prêtre de l’argent. Il lui trouve des avocats célèbres ( Elie de Beaumont ). Voltaire porte cette affaire devant l’opinion publique par une série de lettres « Lettre de Donat Calas » , « Lettre de la Dame Calas » , « Déclaration de Pierre Calas » , « Mémoire des avocats ». Chaque fois, Voltaire se montre contre l’accusation donnée a Calas d’avoir tué son fils. C’est un modèle de plaidoyer groupant les faits qui rendent plausible le suicide. Voltaire montre la solidarité de toute la famille y compris la servante catholique qui avait élevé la victime, car il fallait condamner ou acquitter tout le monde. Obtenant un premier arrêt en faveur de Calas , Voltaire saisit l’occasion de stigmatiser l’intolérance , le fanatisme dans son « Traite sur la tolérance ». Il oblige le parlement de Toulouse a