L'affaire de la rue Lourcine
C'est l'histoire d'un lendemain de fête. Un lendemain plus que difficile, de ceux où l'on a l'impression de se lever avec les cheveux qui poussent à l'intérieur du crâne et où la soirée de la veille reste floue ... très floue. Lenglumé, grand bourgeois parisien, se réveille le lendemain totalement déboussolé et découvre un autre homme dans son lit. Compagnon de débauche, l'intrus, un dénommé Mistingue, ne se rappelle pas non plus les détails de la soirée. Un parapluie et un mouchoir perdu, quelques morceaux de charbon au fond des poches : voilà les seuls indices dont ils disposent. Des indices qui, à la lecture d'un morceau de journal froissé, laissent à penser qu'ils ont commis un meurtre.
__________________________________
La pièce commence par une scène rajoutée par le metteur en scène Yann DaCosta. On y voit Lenglumé, une fausse moustache collée sous le nez et un ours en peluche sous le bras, peiner à traverser la scène due à l'alcool qu'il a ingurgité. Histoire de mettre les spectateurs dans le bain afin qu'ils comprennent que le personnage avait fait la fête ce soir-là. Au début, Lenglumé a du mal à se tenir debout puis comme par magie, il se met à danser, l'équilibre lui étant revenu. Derrière le rideau devant lequel se pavane notre personnage, on pouvait y voir des comédiens danser sur une musique électro et apercevoir le chanteur avec son micro. Les lumières dansant elles aussi au rythme de la musique, comme des flashs. Changeant d'intensité et de couleurs en fonction de l'ambiance, de l'action et des sentiments des personnages.
En ouvrant les rideaux, on put apercevoir le décor. Un lit rond au milieu du plateau, quatre portes capitonnées noires, des chaises et des placards dans le fond. Le lit