L'affaire d'outreau et sa remise en question du juge d'instruction
◊ Résumé :
Cette enquête à duré plus de 4 ans (22 février 2001 jusqu’au 1er décembre 2005). Cette période à été un véritable enfer pour les suspects, condamnées, acquittés.
Cet événement débute le 25 février 2000 quand les enfants d’un couple sont placés dans une famille d’accueil car la mère dénonce à la police que son mari la frappe. Mais en décembre ces enfants parlent à leurs assistantes sociales de choses que leur aurait fait subir un certain nombre de personnes. Les paroles des enfants persuadent les assistantes sociales. Dès lors ces assistantes sociales préviennent les services sociaux. C’est ensuite que la mère avoue en partie les faits mais elle accuse plusieurs dizaines de personnes d’être ses complices et ceux-ci sont aussi placés en garde à vue leurs avocats ne peuvent pas accéder au dossier ni même être présents lors des interrogatoires. C’est le 22 février 2001 que les mises en examen démarrent …
Au début de l’instruction, le juge d’instruction effectue une demande au juge des libertés et de la détention. En règle générale la détention ne peut être ordonnée que si elle constitue « l’unique moyen de mettre fin à un trouble exceptionnel à l’ordre public » ce qui sera pourtant le cas pour 17 personnes, une seule sera libre et une autre va mourir en prison. Les demandes de remises en libertés ont toujours été refusées. Le juge Burgaud (le juge de l’instruction) s’oriente vers l’existence d’un réseau pédophile mais l’instruction ne repose que sur des témoignages et des aveux après des heures de garde à vue. Les enfants reçoivent des expertises psychologiques, biologiques et sociologiques demandées par le juge Brugaud, mais l’instruction d’Outreau est finalement close en septembre 2002.
Des 17 personnes accusées, 15 personnes sont remises en libertés mais 2 condamnés (qui se disent innocents) retournent en prison.
Mais la Cour d’assises d’appel de Paris acquitte tous les accusés le 1er décembre. L’État présente ses