L'affiche rouge aragon
En septembre 39/40, il est nommé médecin-auxiliaire au front, subissant la défaite en mai 40 de l’armée française, preuve de son courage il reçoit la Croix de la Guerre et de la Médaille militaire. Puis il se réfugie en Zone Libre. A la libération, il a le statut de L’intellectuel communiste et est reconnu comme l’un des poètes de la Résistance. Il écrivit, en 1955, les Strophes pour se souvenir en mémoire du groupe Manouchian, résistants étrangers fusillés par la gestapo en 1944.
Leur arrestation ainsi que leur condamnation à mort était annoncée par le biais d’une affiche (à gauche). Cet épisode sera connu sous le nom de ‘l'affiche Rouge’, référence directe à la couleur de l’affiche.
Aragon nous livre un texte poignant et a pour but de préserver de l'oublie les faits historique afin de garder une trace de la résistance dans la seconde guerre mondiale, ainsi on peut le voir par la précision des noms "les Partisans", "Mort pour la France", "Érivan", "Les 23", "L'affiche". Et le nombre d'année : "Onze ans". L'évocation du temps de la guerre se traduit par "les armes", "les partisans", "le couvre feu", "le peuple allemand", et "les fusils". Aragon nous parle aussi de la tristesse, de la désolation, du malheur avec le champ lexical de la tristesse "larmes", "derniers moments", "adieu", ce dernier terme est répété quatre fois cela sonne comme un refrain insistant. Ce malheur est renforcé par des paysages mornes "hivers", couleur des uniformes "gris", "morne", "mornes matins d'hivers". La mort est très présente dans ce poème, notamment par "MORT POUR LA FRANCE",