L'afrique et le developpement
Après 48 ans d’indépendance, (Guinée 1958 ; Maroc, Tunisie, Egypte 1956 ; Angola 1975 ; Namibie 1990), l’Afrique demeure encore globalement un continent pauvre qui a du mal à s’affirmer sur le plan international.
Au plan politique, l’Afrique n’a jamais existé véritablement dans le concert des nations.
La responsabilité et le poids du continent dans les institutions internationales telles que l’ONU nous édifie sur le retard de l’Afrique. Toutes les tentatives de regroupement des pays africains dans le but de former un bloc intégré important et puissant ont plus ou moins connu un échec.
L’UA a montré à travers certaines crises qu’elle ne vaut pas mieux que la défunte OUA (25 Mai 1963). Jusqu’à présent, l’existence de l’UA se sent le plus à travers les contingents militaires convoyés dans les zones de tension que dans les actes politiques décisifs. Les crises démontrent malheureusement que l’Afrique politique restera au berceau si son embryon n’est pas avorté par les bourrasques de ses dirigeants.
L’union n’est resté qu’une vue de l’esprit. En effet, l’Afrique est en proie à de nombreuses guerres fratricides. L’exemple de pays comme le Rwanda et le Burundi est la pour démontrer que même le partage d’une même souche linguistique ne peut épargner des drames qu’on ne veut plus nommer.
Au plan économique, les économies des pays africains demeurent encore embryonnaires fortement dépendant des systèmes financiers occidentaux.
L’industrialisation pour la plupart des pays africains a du mal à se mettre en place.
Depuis les années 1970, lorsque les pays africains sont devenus membres des institutions de la communauté internationale, le binôme crédit-aide est devenu la base logique du développement de l’Afrique.
Le crédit s’est traduit par l’impasse de la dette qui de versement en rééchelonnement continu d’entraver la croissance des pays d’Afrique. L’on est parvenu au bout de cette option.
Quand a l’autre élément du binôme, l’aide, l’on a