L'agora
Par Stephen Kaufman | Rédacteur | 03 juin 2011
Selon l'ambassadeur Carson, l'AGOA améliore l'infrastructure et fait accroitre les investissements en Afrique, réduit la corruption et aide les les marchés africains.
Washington - La croissance économique en Afrique contribuera à la stabilité du continent et réduira les conflits tout en améliorant le bien-être des peuples, et le gouvernement Obama prépare diligemment le Forum de l'AGOA, qui se tiendra les 9 et 10 juin en Zambie et ouvrira le champ des discussions sur la façon d'accroître et de diversifier les exportations africaines et de diminuer les obstacles au commerce entre les pays du continent.
Le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines, Johnnie Carson, le représentant adjoint des États-Unis pour le commerce extérieur, Demetrios Marantis, et Patrick Fine, de la Société du compte du millénaire (Millennium Challenge Corporation ou MCC) ont déclaré à la presse le 1er juin à Washington que les États-Unis voulaient aider l'Afrique à réaliser son potentiel en tant que puissance économique mondiale, et que l'AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, jouait un rôle important sur la voie de cet objectif.
En permettant aux pays admissibles d'exporter un grand nombre de leurs produits vers les États-Unis hors tarifs de douane, l'AGOA leur fournit des mesures d'incitation pour « qu'ils améliorent leur climat général d'investissements, réduisent la corruption, renforcent leur infrastructure et harmonisent leurs normes commerciales afin qu'ils puissent devenir plus concurrentiels sur le marché mondial », a dit M. Carson.
L'Afrique ne représente qu'environ 1,5 % du commerce international, ses exportations étant axées surtout sur les produits pétroliers et les minerais. M. Carson a souligné que les États-Unis veulent mettre à profit l'AGOA pour qu'elle encourage une plus grande