L'albatros - charles baudelaire
FACULDADE DE LETRAS - FALE
DISCIPLINA: LITERATURA FRANCESA III
PROFESSORA: JOVITA G. NORONHA
ALUNO: FREDERICK G. MARTINS
JUIZ DE FORA, 15 DE ABRIL DE 2009
COMMENTAIRE COMPOSÉ: L’ALBATROS, C. BAUDELAIRE.
Le poème L’Albatros fait partie de la section Spleen et Idéal, dans l’ouvre Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire. Dans ce sonnet, Baudelaire se reconnaît dans ces oiseaux, dont “il décrit en ces termes la gaucherie sur le pont du navire où l’équipage les a déposés”[1]. On peut dire que ce poème inaugure la poésie moderniste suivant que le poète revèle un profond malaise de la civilisation. En fait, L’Albatros est l’allégorie du poète incompris, mélancolique et exclu de la société, dont son cruel destin n’est que aspirer à l’ideal. Aussi examinerons-nous s’il y a un prédominance du “spleen” sur “l’ideal”, ou vice versa.
I N T R O D U
Dans le 1er quatrain, Baudelaire présente et localise les personnages dans l’histoire. Il comence avec une petite narrative d’un albatros qui est pris par les hommes d’équipage, en essai de éclater l’ennui du voyage. Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros (...) (vers 1 et 2)
Le verbe prendre en effet connote une capture facile et sans scrupule, d’une certain façon barbare. Toutefois, auparavant les personnages coexistent de façon assez neutre, en effet l’albatros paraît garder sous ses ailes les marins de sa propre sort: (...) vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. (vers 2, 3 et 4)
En renforçant l’idée de calme, il y a la répétition de la consonne “s” dans le premier et second vers, qui se traduit par un doux sifflement. On marque qu’au 2e et 3e