L'Albatros de Baudelaire

Charles Baudelaire (1821/1867) poète français qui est allé au delà de l'héritage classique donnant naissance à une poésie nouvelle. Il a popularisé le poème en prose. Il a rompu l'esthétique classique comme en témoigne parfaitement les Fleurs du Mal : séparation de l'esthétique et de l'éthique. L'Albatros est le second poème des Fleurs du Mal : Publication 1857.

I- Opposition des 2 états de l'oiseau

v3 : déséquilibre entre les deux hémistiches avec une césure précoce qui casse l'harmonie des vers précédents >> Début de la dévalorisation de l'oiseau : indolent/planeur >>sans effort v2et4 : rime mer avec amer : association >> image négative de la mer ce qu'on peut opposer avec Indolent qui qualifiait l'air v5 : planches >> symbolise la Terre >> 1ère évocation du sol v6 : antithèse entre « roi d'azur » périphrase valorisante et adjectifs qualificatifs juxtaposés « maladroit et honteux » >> roi déchu v7et8 : comparaison (avec comme) des ailes avec des avirons >> ce qui montre l'incompatibilité entre l'air et la mer v9 : antithèse entre les deux hémistiches « Ce voyageur ailé » (périphrase valorisante) et « gauche et veule » >> dévalorisation v10 : deux antonymes « beau et laid » >> antithèse >> opposition des deux états. Avec le v9 accumulation de deux antithèses>> renforcement de la dévalorisation. v10 : « naguère » >> opposition avant/après >> opposition enre les deux états v12 : « volait » imparfait >> temps révolu v12 : « l'infirme qui volait » antithèse/incapacité>> dévalorisation
« ses ailes de géant l'empêche de marcher » >> incompatibilité

II- Tension entre les marins et l'albatros

v5 : « planches » >> symbole du spectacle>> amusement face à l'albatros v10 : « si beau » point de vue des marins avec le si >> ironie perceptible >> moquerie v3 : « indolent » >> pas d'effort >> envie de la part des marins qui voit un oiseau qui les nargue v11et12 : « l'un » « l'autre » parallélisme >> beaucoup de monde autour de