L’Allemagne nazie, un état totalitaire et raciste

En janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich. Un an plus tard, le parti nazi impose son contrôle sur tout le pays en s'appuyant, notamment, sur la haine des Juifs. Il reste au pouvoir jusqu'en 1945. Peut-on dire que l'Allemagne nazie était un État totalitaire et raciste ?

I Un Etat totalitaire est un Etat qui contrôle tous les domaines, et utilise pour cela la propagande et la répression.
Dans l'Allemagne de Hitler, l’Etat nazi contrôle tous les pouvoirs politiques. Seul le parti nazi est autorisé. Führer contrôle les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Ce dernier est l'objet d'un véritable culte de la personnalité. Il est présenté comme le sauveur qui a sorti l’Allemagne de la crise économique.
La répression est omniprésente. La police politique (Gestapo) poursuit les délits d'opinion. Les ennemis du régime sont parfois torturés et sont emprisonnés dans des camps de concentration.
La population est conditionnée par la propagande ; les jeunes sont embrigadés dans des organisations de masse (jeunesses hitlériennes). Les libertés sont limitées ; la censure est partout.
L'État contrôle toute l’économie et les finances du pays. Il contrôle aussi la culture (autodafés).

II Le régime fait l'apologie de la « race aryenne » (dans le livre d’Hitler « Mein kampf »), considérée comme supérieure à toutes les autres
Les Juifs, au contraire, sont présentés comme des ennemis de la Nation allemande. Ils sont victimes de lois discriminatoires (Lois de Nuremberg 1935) et persécutés (Nuit de Cristal 1938) puis soumis à une politique d’extermination impitoyable avec la « solution finale » dans les camps de concentration.
D'autres populations sont victimes (Tziganes ; handicapés). L'État nazi exerce une politique de type racial.

L'État nazi était donc totalitaire : usant de la terreur, il imposait sa loi dans tous les domaines de la vie publique et privée. Il était aussi raciste