L'allégorie de la caverne
La première est saine, organisée seulement en vue de satisfaire les besoins naturels ; c’est une société sans Etat et sans pouvoir politique.
Elle se constitue parce que les hommes ne se suffisent pas à eux-mêmes s’ils sont tous seuls. Ils ont besoin de vivre dans une cité pour satisfaire leurs besoins. Les besoins humains, pour Platon, sont immédiatement des besoins sociaux.
Dans cette première cité règne une sorte d’anarchie conviviale. Il n’y a pas de pouvoir coercitif, mais une entraide mutuelle. C’est une sorte d’âge d’or dans lequel règne l’échange.
Platon présente ce modèle comme viable. Ce qui rend viable cette cité est sans doute la modicité des besoins. Cette cité va ainsi sombrer dès que l’on passera des besoins nécessaires aux besoins superflus.
2) La seconde cité : le lieu du politique
Elle a son origine dans l’excès, i.e., dans les besoins superflus. Les métiers vont se multiplier et se spécialiser. La population s’accroît. Les territoires s’étendent. Dès que l’on dépasse les bornes du strict nécessaire, on entre dans le désir, qui est par nature illimité. On aboutit inévitablement à la guerre. Et comme les métiers se spécialisent, il y aura des spécialistes de la guerre, que Platon appelle les gardiens. La société aboutira finalement à une stratification de trois classes : les gouvernants/ les gardiens/ les artisans et laboureurs.
La connaissance du Bien; l'image du soleil
L'entreprise philosophique n'a qu'un seul but: la connaissance du Bien. Mais comment définir ce que seul le Dieu connaît? Pour parvenir à cette entreprise surhumaine, Platon, par l'intermédiaire de Socrate, fait appel à l'image du soleil. N'est-ce pas par le soleil éclairant notre monde que nous pouvons voir? N'est-ce pas aussi le soleil qui rend visible les choses du monde? Le soleil n'est-il pas ce qui unit les objets et ma vision par l'intermédiaire de la lumière? Par analogie comprenons que ce qu'est le soleil pour le