L'alose
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De son nom latin Alosa fallax, ce poisson vit dans les eaux littorales et continentales de l’Atlantique ainsi que dans les estuaires, comme celui de la Gironde. En mer, l'alose se nourrit de plancton mais, au cours de sa migration en eau douce, elle semble ne pas s'alimenter, car lorsqu'après la ponte, elle redescend vers la mer (en juillet, dans les Gaves), elle est absolument décharnée. Parvenant à maturité vers l'âge de 3 ans, l'alose remonte en banc les fleuves pour se reproduire. Elle fraie seulement deux ou trois fois dans sa vie. Une fois en eau douce, elle ne s'alimente plus et remonte ainsi jusqu'aux premiers fonds de pierres et de sables, à la limite des zones d'influence des marées. Les petits alosons se nourrissent d'insectes et de larves et une fois revenus dans l'estuaire, consomment de petits crustacés. La liste des espèces et sous-espèces d'alose reconnues en Europe est impressionnante. On en compte en effet pas moins d'une vingtaine. Mais toutes fois cette espèce reste menacée. Des mesures ont donc été prises pour limiter les risques d’extinction de l’espèce : • Les poissons de l’espèce "grande alose" (Alosa alosa) capturés accidentellement, au moyen de filet dérivant, devront obligatoirement, être remis à l’eau, même morts, après démaillage immédiat du filet à bord du bateau, sous peine de verbalisation • Cette disposition s’applique également pour les pêcheurs utilisant d’autres engins de pêche que le filet dérivant • La pêche de « l’alose feinte » (Alosa fallax) au filet dérivant est autorisée jusqu’au 15 mai 2008. D’une demi-heure avant le lever du soleil à une demi-heure après son coucher, la maille de 45 mm maximum est autorisée. D’une demi-heure après le coucher du soleil à une demi-heure avant son lever, seule la maille de 36 mm maximum est autorisée. • A compter du 16 mai 2008 et jusqu’au 30 juin 2008, l’utilisation du filet dérivant est interdit sur les axes Garonne-Dordogne