L'amant duras
Les œuvres de Marguerite Duras confluent dans une volonté de recherche et de rénovation par un rejet commun de l'intrigue et du concept traditionnel de personnage et une prise de conscience du pouvoir générateur de l'écriture et du langage dans la création romanesque. Avec le Nouveau Roman l'attention de l'objet figuré se déplace au sujet, de la signification à ce qui est significatif : le roman n'est pas la reproduction fidèle d'un monde, un espace particulier dans lequel la réalité prend la forme d'une vision personnelle, un monde qui se fait en utilisant le langage avec un système de fonctionnement propre : c'est-à-dire, le romancier cesse de représenter la réalité pour la signifier. La présente étude a pour objectif de comprendre l'étude de l'œuvre «L'Amant» dans laquelle, on va analyser la réalité occulte, une réalité qui passe inaperçue dans un monde qui entoure à un jeune de quinze ans et demie. À cette fin, le dossier va examiner le texte narratif, la structure stylistique et les éléments qui comportent le roman.
1. LE DISCOURS NARRATIF Le point de départ du roman est bien un évènement réel, que l’écrivain avait déjà évoqué dans Un barrage contre le Pacifique (1950) puis dans l’Eden Cinéma (1977), et qu’elle reprendra plus tard dans l’Amant de la Chine du nord (1991). Elle revient encore à cet espace de l’enfance, dans un texte posthume. L'Amant n'est pas précisément une histoire d'amour habituel, mais de l'amour et la passion entourés dans le désir charnel qui apparaît au milieu d'un monde qui ne les comprend pas : une jeune mère veuve et professeur de français dans une colonie orientale avec ses trois fils, deux garçons et une fille qui va éclaircir l'histoire ; l'histoire de la folie d'une mère, du