Montrez que ce roman est, finalement, un véritable roman d’amour

Influencé par le nouveau roman en 1950, Marguerite Duras publiera un roman qui s’appellera l’amant peu de temps après cette époque. Roman d’autofiction, l’amant fut publié en 1984 par Marguerite Duras (1914-1996), une écrivaine et cinéaste française. Il y aura un refus de la chronologie dans ce roman qui compliquera la compréhension du livre. À travers ce roman, il y aura plusieurs passages qui amplifieront le fait que ce roman est bel et bien un roman d’amour. Ce roman représente bien un roman d’amour parce qu’on va le percevoir par la relation entre la fille et le chinois, mais également par la relation que la famille ont ensemble. Plus précisément, la relation entre la fille et le chinois changera au fil du roman, tandis que pour la relation familiale, elle sera assez différente d’une personne à un autre.

Au fil du roman, il y aura une grande évolution de comment la relation entre la fille et le chinois va se passer. Au début du roman, Marguerite fréquentait un chinois plutôt pour son argent que son amour. L’envie de se procurer de l’argent a été transmise de la mère à ses enfants et c’est pourquoi la mère la pousse pratiquement à se prostituer. Dans l’extrait : «Je porte une robe de soir naturelle, elle est usée, presque transparente.» (p.18) la fille va porter cette robe pour avoir de l’attention. Cette robe, qui a été porté par sa mère, fut une robe tellement claire qu’on pouvait presque voir à travers. Cet habit représente sur elle une certaine séduction pour attirer le chinois. Avec l’association de la robe et la séduction, elle va se faire percevoir comme une prostituée. En s’habillant de cette façon, l’homme continuera de lui donner de l’argent. Elle comprend que se qu’elle fait n’est pas bien pour sa réputation, mais elle n’a plus de ressources, donc elle se laisse tenter par l’argent. Ensuite, vers la toute fin du roman, Marguerite va plutôt aimer l’homme de Cholen pour ce qu’il