L'amitié franco allemande
I. Economie Allemande
L’Allemagne est le seul pays jugé économiquement solide par les marchés et elle est donc au centre de tous les regards. Le taux de chômage en Allemagne est depuis 20 ans en Allemagne avec un taux de 7,2 %. Il faut se demander cependant à quel prix, ils ont obtenus cette baisse de chômage. Premièrement il n’y a pas de salaire minimum garanti en Allemagne, donc souvent le salaire horaire brut tourne autour de 7 à 8 $ de l’heure pour les ouvriers. Beaucoup d’emplois sont en réalité précaires, c'est-à-dire des emplois intérimaires ou à durée déterminé. Mais si les allemands refusent les emplois qui leur sont proposés par le « Arbeitsamt » (équivalent de l’ANPE : Agence nationale pour l’emploi), ils se voient radiés de l’allocation de chômage (les Assedic) et de l’aide sociale. Ils donnent plus de flexibilités aux entreprises, mais en même temps moins de sécurité aux salariés (emploi durable etc …). En même temps l’efficacité du service publique en Allemagne est un des plus forts du monde, et il n’absorbe que 46 % du PIB et l’emploi publique que 5% de la population. La France a un secteur public moins efficace mais plus couteux, avec des dépenses publiques à 5% du PIB et un emploi publique proche de 10% de la population totale. La France peut être présentée comme un état inefficace. Grâce à son marché du travail performant l’Allemagne a su retrouvé sa compétitivité et la confiance des investisseurs. L’Allemagne voudrait alors imposer une discipline budgétaire aux 27 pays de l’union européenne et en particulier aux 17 pays de la