L'amour courtois
Dans la tradition de l'amour courtois, il y a quatre idées principales. L'amoureux est malade d'amour, donc il pense tout le temps à son amante et il ne dort pas. Il vit pour elle. Ensuite, l'amour entre les deux personnes est toujours secret. La troisième idée est que l'amour vrai n'existe pas dans le mariage qui est une alliance économique et politique. Enfin, la femme est vénérée. On trouve toutes ces idées dans les lais de Marie de France .
Chevaliers et gentes dames vivaient selon des codes de chevalerie et de vertu, dans lesquels, le sentiment romantique évoquait beaucoup plus qu'une simple affection ou un intérêt sexuel. Souvent, les œuvres de poètes comme Pétrarque et Dante racontent la vie des braves chevaliers qui allaient combattre et qui étaient les héros populaires de l'époque. Dans cette littérature romantique par excellence, l'amour est idéalisé et spiritualisé. Son pouvoir inspire aux chevaliers panachés de blanc comme aux jeunes soupirants mélancoliques des exploits de fidélité et, généralement, de chasteté.
L'idéal de l'amour courtois est exposé dans le Roman de la Rose, une des grandes œuvres du XII° siècle en France. Dans ce Roman, le poète pénètre dans un jardin où se trouve un étang magique. Un rosier se reflète dans cet étang, et le poète désire cueillir une simple fleur, sans toutefois se blesser sur les épines, pour s'unir avec la beauté de la rose. L'histoire est certainement une allégorie des malheurs du chevalier (le poète) et de la dame (la rose). L'idéal français de l'amour courtois décrit le chevalier comme étant au service d'une dame inaccessible,