Premièrement, Fénice est une femme fidèle. Elle est fidèle à l’homme qu’elle aime. Cligès a caché sa femme dans une tour, où ils se sont fait prendre. «[…] par un breuvage que vous avez bu vous avez été trompé le jour que vous fîtes vos noces. Jamais depuis vous n’avez eu joie de votre femme sinon quand vous dormiez et songiez. […] Son cœur appartenait à Cligès.» (pages 144-145) La métonymie exprime que le cœur de Fénice appartenait à Cligès. Parce que son cœur appartient à Cligès, Fénice est fidèle à son mari. Fénice est non seulement une femme fidèle, elle est aussi prête à tout souffrir par amour. En effet, Fénice accepte de nombreuses tortures pour l’amour de Cligès. Les deux amants ont comploté avec Jean, l’ouvrier, afin que Fénice, se faisant passer pour morte, soit ensevelie dans une sépulture d’où elle pourra s’échapper avec Cligès. Mais auparavant, elle doit subir bien des supplices : «Ils la fustigent, lui versent dans les paumes du plomb fondu. Ils sont prêts à la jeter nue dans les flammes mais quelques dames de la cour qui avaient surpris la scène par le trou de la serrure, s’indignent de tels procédés et, aidées de la nourrice Thessala, enfoncent la porte, délivrent Fénice, la remettent dans son suaire et défenestrent proprement les médecins. Bientôt Fénice est ensevelie dans le tombeau préparé pour elle.» (page 136) La gradation est une suite d’objets qui va du plus petit au plus grand ou du plus faible au plus fort. Ici, la gradation nous montre qu’on peut comprendre que Fénice a accepté beaucoup de douleur, car c’était obligatoire afin de réussir son plan avec Cligès. En conclusion, Fénice est une femme fidèle à l’homme qu’elle aime, car elle est prête à tout souffrir pour son