L'amour et la haine; trait de liaison pas si épais.
On peut le comparer à des milliers de types d'images, qui, au final, contient toujours une petite connotation négative, explicite ou non. L'image la plus courante est celle de la drogue. Pourquoi? Parce que les symptômes sont tout à fait similaires.
Au début, tu commences à fumer, tu apprécies beaucoup mais lorsque les effets se sont dissipés et après avoir passé quelques jours sans, tu ne ressens pas vraiment la nécessité d'en reprendre. Parfois cela ne te frôle pas l'esprit. Si c'est le cas, c'est que cette drogue n'est pas faite pour toi. Dans le premier cas, lorsque tu recommences à en reprendre, la dépendance commence à venir t'effleurer, et, au fur et à mesure, elle te caresse, flirte avec toi. Tu commences à aimer cette sensation d'apaisement, ce sentiment de bien-être, cette chaleur qui te réconforte le cœur, ces papillons qui survolent tes entrailles. Et, c'est là que tu réalises que, tous ces doux sentiments, tu ne les as qu'en prenant cette drogue. Sans elle, tu es tel un arbre sans feuille, morose, solitaire, un petit soldat ayant perdu la moitié de lui-même. Peu après, tu prends peur, ton esprit est complétement dépendant à ces derniers instants passés, ces derniers souvenirs, le moindre détail. La faiblesse t'a dans son champ de mire. Lorsque ton inconscience ( oui, inconscience, car, selon quelques théories, les souvenirs devenus insupportables ne sont pas oubliés; ils sont justes rangés dans cette obscure cave qui n'attends que la porte s'ouvre pour te souffler ses petites poussières qui te donnent la larme à l'œil) te révèle ce que tu as mis avec tellement de difficulté et de temps à cacher au fond de toi, ton cœur reçoit un énorme poids qui l'écrase, qui le fait saigner, qui t'étouffe, qu'il faut que tu rejette, par toutes les gouttes provenant de ton âme.
Un sentiment qui peut très bien t'amener au bonheur suprême qu'au désespoir profond.
Cette drogue peut être ce qui te procurera le plaisir, CE