L'amour :

Introduction :

Tout d'abord, nous savons que l'amour est un sentiment d'affection et d'attachement envers un être. L'amour renvois la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Chez Spinoza, «L'amour n'est autre chose que la joie, accompagné de l'idée d'une cause extérieure.» Cette définition frappe par sa simplicité, comparée à la complexité de l'amour, qui mêle jouissance et souffrance, puis plénitude et manque. Schopenhauer lui, avance que l'amour n'est qu'une illusion de la Volonté. Nous voyons que l'amour est donc un thème abordé avec profondeur par la philosophie, mais sous plusieurs formes.
Nous pouvons alors nous demander, «Comment l'amour est-il perçu en philosophie?» (problématique).

I- L'amour chez les trois dieux grecs, Eros, Philia et Agapé, dans Petit traité des grandes vertus de André Comte-Sponville.

II- L'amour, une production dans la beauté, dans Le Banquet de Platon.

III- L'amour et la mort, dans L'amour et l'Occident, de Denis de Rougemont.

I- Eros, Philia et Agapé :

André Comte-Sponville se demande « Qu'est ce que l'amour ? » Il va donc proposer trois réponses pour définir l'amour, mais il déclare, « je n'invente aucune des trois. » Pour lui, tout a été dit, il ne reste plus qu'à comprendre. C'est pourquoi, dans le Petit traité des grandes vertus, il va évoquer les trois dieux grecs de l'amour, Eros, Philia, et Agapé, afin de mieux comprendre et de mieux définir ce sentiment qui peut signifier plusieurs choses selon les caractères et les personnalités de chacun.

a) Eros :

Dans la mythologie grec « érotisme » vient de Eros.
Eros c'est «l'amour qui prend». C'est une divinité de l'amour chez les grecs, Eros est le symbole de l'amour dans sa dimension sexuelle.
Pour Freud, il s'agit de l'équivalent de libido, de pulsion sexuelle qui constitue l'une des deux pulsions fondamentales de la psyché, l'autre étant Thanatos, la pulsion de la mort (cf : cours sur l'inconscient).
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