L'appel du 18 juin 1940
-Les circonstances de l’Appel du 18 juin
Ce texte, « l’Appel du 18 juin » est devenu le symbole de la résistance, l’expression de la détermination, le refus de l’inacceptable.
Contexte de ces jours dramatiques :
Depuis le 2 septembre 1939, les troupes allemandes étaient mobilisées en Pologne, les troupes françaises figées sur nos frontières attendant l’offensive à l’abri de la ligne Maginot à l’Est du pays. Après 8 mois de cette « drôle de guerre », en mai 1940, les troupes allemandes déferlent en Belgique puis, contournant la ligne Maginot, envahissent la France par le Nord, créant un véritable cahot dans l’armée française.
Le 18 mai, Albert Lebrun, Président de la République appelle Philippe Pétain, le héros de la Grande Guerre, à la Vice Présidence du Conseil auprès de Paul Raynaud, Président du Conseil.
Regroupant ses forces et réorganisant sa logistique, l’armée allemande s’arrête devant Dunkerque les 3 et 4 juin. Une pause, le « miracle de Dunkerque », qui permet à 350 000 soldats anglais et français d’embarquer pour la Grande Bretagne.
Dés le 5 juin, l’armée allemande fonce sur Paris.
Déjà remarqué par des contre offensives spectaculaires et efficaces en mai puis le 6 juin, dans l’Aisne, le Colonel De Gaulle, l’auteur de « L’Armée de Métier », un plaidoyer pour la modernisation de l’armée française, le 6 juin, en plein combat, le Colonel De Gaulle est appelé au gouvernement en tant que Sous Secrétaire d’Etat à la Défense.
C’est que Paul Raynaud, le Président du Conseil, est confronté à l’opposition de Pétain favorable à la cessation des hostilités alors que lui, Paul Raynaud, souhaite la poursuite des combats.
Le 7 juin, l’armée allemande franchit l’Aisne,
Le 9 c’est la chute de Rouen, la Seine est franchi, Paris n’est plus qu’à 100 km.
Le 10, l’Italie déclare la guerre à la France, le gouvernement français décide de se replier sur Tours.
10 millions de français paniqués, affolés par les rumeurs les plus