L'appel à la croisade du pape urbain ii
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 3
Développement 5
État mental et psychologique l’Occident 5
Piété religieuse 7
Autres facteurs 8
CONCLUSION 10
BIBLIOGRAPHIE 12
INTRODUCTION
Les XIe, XIIe et XIIIe siècles sont marqués par les croisades. Ces croisades sont des pèlerinages en armes organisés par la papauté afin de délivrer la Terre sainte qui était à ce moment occupée par les Turcs musulmans. En 1071, à Manzikert, les Byzantins avaient été défaits par les Turcs seldjoukides. Trois ans plus tard, le pape Grégoire VII organisa une expédition de secours qui devait se terminer par un pèlerinage au Saint-Sépulcre. Afin de convaincre les chrétiens, il invoqua le devoir de solidarité envers les chrétiens d’Orient. Cette tentative se terminera par un échec total. En 1095, on commence à rapporter en Occident les mauvais traitements dont sont victimes les pèlerins qui se dirigent vers Jérusalem. Simultanément, l’empereur byzantin demanda de l’aide aux Occidentaux pour résister aux envahisseurs Turcs. À la suite du concile de Clermont, le 27 novembre 1095, le pape Urbain II reprit cette idée et demanda, lui aussi, à tous d’aller porter secours aux chrétiens d’orient. L’appel à la croisade remporte un très grand succès. La croisade populaire montre à quel point la population s’est sentie interpellée par le discours du pape Urbain II. Plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont partis vers Jérusalem avec Pierre l’Ermite avant même qu’Urbain n’ait eu le temps d’organiser quoi que ce soit.
Vu l’enthousiasme que déclencha l’appel à Clermont, il est évident que la population occidentale de cette époque était prédisposée à accueillir le discours d’Urbain II. Selon Marc Carrier[1], le fait que la croisade fut rapidement acceptée par les Occidentaux démontre que la population était prête[2]. Aussi, Michel Balard[3] affirme que « la cause des croisades est à rechercher dans l’état mental et