L'arbitrage présidentiel sous la vème république.
C'est ainsi que Lionel Jospin et Valérie Giscard d'Estaing s'étaient prononcés pour à de nombreuses reprises.
Hormis le soucis d'une concordance durable entre majorités présidentielle et parlementaire, les défenseurs du quinquennat avançait un autre argument : la réduction du mandat présidentiel contribuerait à réduire la distance entre le politique et le citoyens ordinaires.
Autrement dit, en désignant plus souvent leur président, les français aurait une prise plus important sur les politiques mises en oeuvre à leur égard. Cependant la véritable question ne se trouve pas là, mais plutôt la question de la responsabilité politique ou pénale du chef de l'Etat. En politique, le pouvoir va généralement de pair avec la responsabilité, pourtant malgré l'étendue des pouvoirs qu'elle accorde au président de la République, la Constitution de 1958 définissait de façon restrictive le champ de sa responsabilité pénale, cette question étant abordés dans les articles 67 et 68 ou il est dit " qu'il est institué une haute cour de justice.. " dans l'article 67 et que " le président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison... " article 68. Ce qui voudrait dire que l'article 68 lui conférerait pour la plupart de ses actes une immunité quasi totale.
Venons en maintenant à ses pouvoirs. Le président de la République a différentes missions et attributions, ses missions sont définies par l'article 5 de la Constitution qui dispose que " le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son