L'arbre des 10 sephirots
La rencontre avec l’Arbre des Sephiroth (l’Arbre de Vie de la Kabbale) est une expérience que le parcours entre le 4ème degré et le 14ème pouvait seul m’amener à faire.
En effet, pour moi une telle exploration n’allait pas de soi car je suis de confession juive mais peu instruit de prime abord à la tradition judaïque. La jugeai-je seulement nécessaire ? J’ai donc ainsi été amené à réfléchir sur des symboles issus de la tradition juive autour desquels nos anciens Maîtres ont construit un corpus fort riche qui, précision utile, n’implique pas d’être croyant. Je m’attacherai donc principalement à scruter le symbolisme autant que faire je puis.
Il y a, selon les spécialistes, trois façons de lire la Kabbale : la manière profane, claire et simple, le textuel, la manière symbolique et figurée et enfin la manière secrète et hiéroglyphique. Héraclite l’avait dit autrement en évoquant : le parlant, le signifiant et le cachant. Voilà ainsi énoncé le problème posé au Franc-maçon arrivé au 13ème grade et confronté à l’analyse de l’Arbre des Sephiroth, de En Soph, l’infini, l’illimité, l’inconnaissable en Malkuth, le fini, l’accompli, le mesurable.
On me pardonnera de n’aborder qu’avec circonspection le cachant et le hiéroglyphique, étant pitoyable hermétiste, d’une part, et sachant, d’autre part, que l’objet de toute recherche nous conduit à poser des interrogations nouvelles n’apportant, le plus souvent que des réponses divergentes en plus d’être résolument transitoires.
Quelque chose frappe tout d’abord à contempler l’Arbre, c’est qu’il semble une structure déterminée enfermant en son sein une dynamique interne de diffusion, bref un système, une organisation apparemment féconde: de Kether, la couronne spirituelle à Malkuth, la couronne terrestre, le Royaume. De même il apparaît qu’En Soph est en dehors de cette structure, donc en deçà ce qui fait dire à la Tradition que l’Arbre en est l’émanation. L’infini, bien que par définition