L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître
Il faut dominer l’argent et non l’inverse. En effet, l’argent est à double tranchant : il permet aux personnes sages et raisonnables de réaliser leurs désirs, mais il peut aussi faire tomber dans l’avarice et la cupidité.
Depuis qu’Eve a croqué la pomme, que les féministes m’en excusent, l’époque où l’on pouvait vivre d’amour et d’eau fraîche est révolue. L’argent est devenu, au fil du temps, autant une nécessité vitale qu’un fruit tentateur. Il permet ou devrait permettre aux uns de vivre dignement en assurant leurs besoins de base, mais il risque aussi d’entraîner certains dans la spirale de la consommation irréfléchie, voire compulsive. Avec, pour conséquence, quand le recours à la Caisse publique de prêts sur gages ne suffit pas, le surendettement. Une situation, dans laquelle se retrouvent de plus en plus de gens, où l’argent nous dévore et nous détruit. L’argent a aussi la valeur que nous lui donnons Notre rapport à l’argent évolue en fonction de la société dans laquelle nous vivons.
Même si, dans ces derniers, la crise économique, qui creuse l’écart entre les plus riches et les plus démunis, ainsi que l’émergence d’une prise de conscience du développement durable, semblent changer nos comportements de consommation et les rapports que nous entretenons avec l’argent. Dans tous les cas l’argent et, ne l’oublions pas, le statut social et le pouvoir qu’il procure reste, avec le travail, une valeur qui structure de manière fondamentale nos existences et le monde qui nous entoure. L’éducation est déterminante Ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne et épargner pour parer aux coups durs étaient pour nos parents une règle d’or. Elle l’est encore pour les collectivités publiques qui, comme les communes, gèrent l’argent que nous, contribuables, leur donnons. Toutefois, le crédit facile et le marketing agressif (qui crée le besoin plus qu’il ne répond à la demande), mais également l’arrivée de l’argent