L'argumentation
«Il n'est jamais trop tard pour se barrer.»
[ Dino Buzzati ] - Le désert des Tartares
«Cette abominable manie de ne pas dire tout de suite qui l’on est !»
[ Dino Buzzati ] - A l’hydrogène
«Quel poids, la présence de Dieu quand on ne la désire pas !»
[ Dino Buzzati ] - Le Chien qui a vu Dieu
des verbes d'opinion : affirmer, soutenir, douter, prôner, suggérer... des adverbes : évidemment, sans doute, peut-être, assurément... des périphrases : il est certain que, il est possible que... des prétéritions : est-il utile de rappeler que, je ne m'étendrai pas sur... le conditionnel, mode essentiel du doute les guillemets, qui isolent et mettent en doute le discours de l'adversaire les question rhétoriques (suggèrent la réponse : "n'est-il pas vrai que...?") les formes sentencieuses (maximes, sentences, vérités générales). les noms ou adjectifs mélioratifs ou péjoratifs les connotations attachées à certains mots, à certaines sonorités les antiphrases portent sur ce qui est dit un jugement dont d'autres indices signalent la fausseté (ironie).
Les registres :
La volonté de convaincre s'accompagne d'un effort de mobilisation de la raison. Avec les armes claires des arguments logiques et des exemples référentiels, l'auteur entreprend de gagner le lecteur à sa cause avec son assentiment réfléchi.
Le registre didactique (du latin discere, apprendre) se caractérise par le choix de procédés explicatifs, une modération des thèses, un recours fréquent aux données objectives : La volonté de persuader s'accompagne, elle, d'une action plus ou moins explicite sur la sensibilité du lecteur qu'elle s'efforce de gagner par le pouvoir de suggestion des images, la violence du verbe, la complicité qu'elle peut établir par l'émotion ou le rire :
Le registre laudatif se caractérise par l'abondance des évaluatifs mélioratifs et des exclamations admiratives. C'est le ton de l'éloge, du panégyrique, de l'oraison funèbre : Le registre