Jean-Louis Margolin est un historien contemporain Français. Il est agrégé d'histoire, maitre de conférences à l'université de Provence-Aix-Marseille I et directeur adjoint de l'institut de recherche sur le sud-est asiatique (IRSEA) du CNRS. Il est reconnu en tant que grand spécialiste de l'Asie du XXème siècle et particulièrement à l'analyse de crime politique de masse en Asie orientale, mais il n'est pas pour autant un spécialiste du Japon en lui- même. Il a notamment écrit, le livre noir du communisme en 1997 ( Robert Laffont ouvrage collectif sous la direction de Stéphane Courtois) ou bien encore, une réévaluation du massacre de Nankin, Perspective Chinoise, novembre-décembre, en 2005.

Cet essai de Jean-Louis Margolin a reçu un grand enthousiasme de la part des historiens lors de sa première année de parution, il a même reçu le prix Augustin Thierry la même année. Cependant l'ouvrage a fait preuve de nombreux débats et discussions, dont nous reparlerons par la suite plus précisément . La revue Vingtième siècle a publié un compte-rendu très critique de l'ouvrage par exemple, ainsi que la revue d'étude japonaise Cipango, pendant plus de 27 pages.

Le titre de l'ouvrage, l'armée de l'empereur, nous montre tout de suite de quel période du Japon le livre va aborder, et cela renforce également le caractère symbolique de ce nom et nous donne une idée de la manière dont cela va être tourné.

L'armée de l'empereur, n'a pas réellement de fil conducteur, ou alors celui de la guerre et des violences en général. Cet ouvrage est davantage mis en valeur selon les thèmes qu'il aborde. En effet l'œuvre est divisée en plusieurs chapitres, qui forment sa réflexion: Les trois premiers chapitres sont destinés à la mise en place du contexte, les origines, les sept chapitres suivants le cœur de l'ouvrage, qui constitue la guerre et sa violence, et pour finir les deux derniers chapitres nous démontrent les conséquences et la mémoire des pays concernés.