Présentation

Dan Flavin, précurseur de l’art optique et cinétique

1) Carte d’identité
Le travail lumineux de Dan Flavin
A partir de 1963
Support : installations à base de tubes de néons fluorescents industriels, choix de couleurs limité, disposition dans l’espace, installations in situ, création d’un environnement lumineux, rapport à l’architecture, la perception optique
Courant artistique : œuvre en 3D, minimalisme, « art minimal » selon Judd dans « specific objects »
2) Description de notre choix
- mention de l’art de la lumière en cours d’AR03, souvenir de la rétrospective vue au centre Beaubourg en 2000.
-découverte dans un cadre « formel », musée d’art contemporain à Paris : forte impression devant les effets produits par la disposition des tubes lumineux, « faire partie intégrante de l’espace dans lequel se situe de l’œuvre »
- choix : étonnement devant la beauté rendue par ces installations
En quoi la lumière peut elle constituer une œuvre d’art ?
Flavin, précurseur de la disposition lumineuse in situ
Choix de couleurs limité, disposition dans l’espace, perception de l’espace, création d’un environnement lumineux, rapport à l’architecture, la perception optique
-pourquoi dit on de ce travail que c’est une œuvre?
- champs disciplinaires, questions philosophiques

1) Disposition dans l’espace et lien avec le spectateur
Dan Flavin

Disposition des tubes dans l’espace. La lumière envahit l’espace et le modifie, créant un environnement lumineux qui a sa propre structure, son épaisseur, son volume. En envahissant l’espace la lumière de Flavin le transforme, formant un lien entre l’environnement et la source de l’éclairage. L’œuvre crée ainsi un milieu dans lequel le spectateur évolue. Le spectateur est inclus dans l’œuvre puisqu’il est plongé dans la lumière.

En tant que « minimaliste » Dan Flavin a beaucoup travaillé sur cette question de la perception de l’espace. Comme le dit Donald Judd, Flavin crée « des états