L'art n'est-il qu'un divertissement?
Selon Hume, les actions des hommes reposent sur des principes constants quelque soient l’époque et la nation étudiées: la nature humaine est universelle et repose seulement sur sept passions. De manière à défendre sa thèse concernant la nature humaine, on remarque que l’auteur procède en trois étapes. Tout d’abord (l. 1 à 3), Hume présente sa thèse à travers un constat; Ensuite (l.3 à 9), il explique et argumente sa thèse exposée précédemment; Enfin, (l.9 jusqu’à la fin), Hume expose les conséquences engendrées par cette thèse. On peut alors chercher à savoir si sa thèse ne se heurte pas à des limites. En effet, on peut alors se demander si rien ne parviendrait à altérer cette constance de la nature humaine. N’existerait-il aucun obstacle à cette universalité ? Peut-on vraiment parler de nature humaine constante au fil des siècles? N’aurait-elle pas évolué?
Dès la première phrase, l’auteur déduit sa thèse d’un constat. En effet, la formulation « tout le monde reconnaît » montre qu’il s’agit d’une opinion publique, commune aux individus. Son constat indique que les actions des hommes sont constantes quelque que soit l’époque ou le peuple, le contexte de manière plus générale. Il oppose l‘«uniformité » des opérations humaines avec la diversité que représentent les « nations » et les « époques ». De même, il insiste sur la diversité en répétant à deux reprises le pronom « toutes ». Il ajoute ensuite dans la seconde partie de la phrase, grâce à la conjonction de coordination « et » que la nature humaine demeure inchangée à travers « ses principes et ses opérations », c’est-à-dire, que rien ne peut altérer sa condition. Il semblerait que la nature humaine puisse se définir par l’idée que les êtres humains