L'associé au sein de la société en nom collectif
Selon Messieurs Cozian et Viandier : « La Société en Nom Collectif est la plus fermée de nos sociétés, celle dans laquelle l'intuitu personae est poussé à son paroxysme. Lorsque l'on entre dans ce type de société, il n'est pas question d'en sortir à sa guise ». Pourtant, malgré cette apparente rigidité, il s'agit d'une société qui possède encore aujourd'hui quelque utilité. La société en nom collectif est apparentée à l'une des plus ancienne forme juridique française de société. Elle consiste en une personne morale possédant le statut de commerçant, peu onéreuse à créer et simple à réguler, mais qui rend ses associés responsables directement sur leur patrimoine privé des dettes éventuelles de l'entreprise. Il s'agit donc d'une forme de société à responsabilité illimitée. Les associés, personnes physiques ou morales ayant effectué des apports au capital d'une société, reçoivent en contrepartie des actions, ou des parts sociales en l'occurence. Ils prennent généralement part aux décisions de gestion de la société dont ils sont associés. Les SNC sont en général composées d'un petit nombre d'associés. En effet, la confiance entre associés doit être prépondérante. Les associés auront tous la qualité de commerçant. Il faut le rappeler, la SNC est une des plus anciennes formes juridiques françaises de la société. Elle a désormais été quelque peu supplantée par d'autres formes sociales plus récentes, telles la société par action simplifiée, qui possède d'autres avantages en plus de ceux fournis par la société en nom collectif. Pour l'anecdote, il s'agissait de la forme sociale retenue par Bernard Tapie en guise de holding pour diriger ses nombreuses autres sociétés dans le litige concernant la vente d'Adidas et la requête de l'établissement bancaire le Crédit Lyonnais, car il s'agit d'une société relativement opaque au niveau comptable et optimisée au niveau fiscal. Contrairement au droit