L'assomoir
Gervaise et Coupeau travaillent dur et amassent une certaine somme. La blanchisseuse pense à ouvrir son propre magasin, mais un incident la contraint à oublier son projet: son mari tombe d'un toit sur lequel il travaillait et reste convalescent plusieurs mois.
Gervaise, grâce à son voisin Goujet, un forgeron amoureux d'elle mais qui n'ose l'avouer, achète une blanchisserie qui lui permet très vite d'acquérir une certaine aisance. Elle a plusieurs ouvrières: Mme Putois, Clémence et une apprentie Augustine (que Zola nomme systématiquement "ce louchon d'Augustine" à cause de son strabisme). Coupeau, lui, continue à travailler, mais commence à boire, ce qui n'inquiète nullement son épouse.
La situation se détériore de plus en plus avec le retour de Lantier (dans une scène clef du roman: un fameux dîner où une oie est servie, signe de l'aisance de Gervaise, mais aussi première étape de sa chute implacable), que Coupeau accepte d'héberger sous son toit - moyennant théoriquement une pension que Lantier ne paye pas - et qui redevient l'amant de Gervaise. Coupeau boit de plus en plus, et Gervaise finit à son tour par sombrer dans l'alcoolisme. De déchéance en déchéance, Gervaise perd son commerce et sombre dans la misère. Après avoir vu mourir Coupeau (dont les crises de delirium tremens sont un des moments forts du roman) à Sainte-Anne, elle se retrouve presque à la