Chant d’automne

Ce poème est celui de Charles Baudelaire, c’est le 56éme de la section spleen et idéal, il résulte d’un souvenir de Marie Daubrun (comme dans l’invitation au voyage) Ce texte comporte deux parties : une première composée de quatre strophes évoquant l’arrivée de l’automne et son influence sur le poète, ainsi qu’une seconde composée cette fois ci de trois strophes dans lesquelles Baudelaire essaie de trouver un réconfort, un secours en la personne de Marie Daubrun. Il s’agira d’étudier ce poème en montrant le lien entre le paysage en montrant que ce chant d’automne est représentatif du spleen baudelairien Dans un premier temps on verra que ce poème est bien un chant d’automne et dans un second temps on montrera qu’il est lié au spleen du poète.

I° Un chant d’automne Cette perception dramatique de l’automne se déploie à partir d’une sensation olfactive. Ensuite on aura une perception visuelle puis tactile avec l’arrivée brutale du froid.

A° Un chant lugubre.
* L’arrivée est avant tout sonore puisque l’ensemble du poème se développe à partir de la perception d’un son. J’entend v3 est une perception accidentelle puis on a j’écoute v9 qui dénote une attention particulière. Il y a donc une progression
* Le bruit du bois v1 va scander (parcourir) tout le poème « le bois retentissant »v4. On retrouve également l’expression « chaque bûche qui tombe v9 » ces expression donne une idée d’un retour de ce bruit. On a aussi un univers sonore qui est construit dans ce texte les termes qui renvoient au bruits sont entre autre « choc v3, «éco v13 … » on remarque que le mot choc est répété. Le bruit parcours l’ensemble des quatre quatrains. Le poète précise même v 13 « qu’il est bercé ». Ce poème se clos sur une sensation auditive avec le mot bruit qui est qualifié de mystérieux qui est entre outre une diérèse qui a un but d’allonger l’adjectif qualificatif pour mettre en évidence l’univers sonore.
* Le chant est