L'assurance-vie :
Les produits de capitalisation restent les plus répandus : leur croissance est à deux chiffres.
Les prestations d’assurance-vie bénéficient désormais d’une exonération fiscale totale, sous certaines conditions.
Assurance-vie : comment ça fonctionne
A voir les chiffres disponibles sur l’activité des compagnies d’assurance, on se rend rapidement compte de la place grandissante qu’occupe la branche « vie ». 33 % des primes émises par ces compagnies en 2002 concernaient en effet des produits classés dans cette catégorie. Mais que classe-t-on au juste sous la bannière de l’«assurance-vie» ?
Il existe deux grandes familles de produits d’assurance-vie : les produits classiques d’assurance sur la vie, appartenant à ce que les professionnels de l’assurance appellent « la grande branche », et les produits de capitalisation, dits « produits d’épargne».
La grande branche correspond à tout ce qui est garanti en cas de décès ou au cours de la vie de l’assuré. Les produits de capitalisation sont ceux qui permettent à l’assuré de constituer une épargne, via des versements réguliers.
Chacune de ces deux catégories de contrats présente des caractéristiques propres et un mode de fonctionnement tout à fait différent. L’engouement de la population pour ces produits relativement nouveaux sur le marché marocain varie aussi significativement.
Certains produits sont imposés pour garantir les crédits bancaires
Les toutes premières polices d’assurance-vie remontent au XVe siècle en Europe. Dans le Maroc du XXIe siècle, les contrats d’assurance sur la vie ne sont pas encore monnaie courante et l’essentiel des primes émises revêt un caractère obligatoire. En effet, si les Marocains n’ont toujours pas acquis le réflexe de garantir un capital pour leurs ayants droit en cas de décès prématuré ou accidentel (avant 60 ans), ils se retrouvent dans l’obligation de couvrir leur banque contre un tel risque dès qu’ils souscrivent