L'autisme
Johanna
NOMA : 1137-00-09
PSP11BA
PSP1155 :
Psychologie du développement
James Day
Travail facultatif :
Le développement relationnel d’un enfant autiste
UCL 2009-2010
Introduction Dans sa bulle, sans son monde, se balançant d’avant en arrière, marmonnant des sons bizarres… C’est généralement l’image que nous avons de l’enfant autiste. On pense qu’il ne fait pas attention au monde qui l’entoure, qu’il n’y prête aucune attention, mais est-ce vraiment là, la réalité ? Ne se rend-t-il pas compte de qui l’entoure, ou ne veut-il tout simplement pas y prêter attention ? Bien longtemps, je me suis demandée comment les enfants autistes entretenaient des relations avec leurs parents, les autres enfants, les inconnus... Ont-ils la même facilité que nous à prendre contact avec les autres ? Arrivent-ils à vivre dans notre société ? Afin de mieux m’éclairer sur ces questions, je me suis basée sur un grand auteur, Kanner, qui a été le premier à réaliser des expériences sur les enfants autistes. Ne trouvant pas d’autre grand auteur qui parle de ce sujet, j’ai alors comparé Kanner aux recherches réalisées 50 ans après lui, afin de voir si le concept avait évolué.
L’autisme
Avant de présenter ces expériences, voyons un peu de plus près ce qu’est l’autisme. Malgré ce que l’on peut croire, il existe différents niveaux d’autisme. Cela peut aller de la personne atteinte d’autisme de bas niveau (symptôme de Kanner), à la personne atteinte d’un autisme de haut niveau (symptôme d’Asperger). Ce qui signifie donc que certaines personnes autistes sont atteintes gravement et d’autres modérément. Cependant, les manifestations symptomatiques sont généralement les mêmes. L’enfant semble se développer normalement durant les premiers mois de son existence. Le sourire est généralement apparu à la date habituelle. Le bébé est éveillé, puis le comportement attire l’attention des proches vers quatre ou cinq mois. Il surgit peu à peu une sorte de désintérêt par rapport