L'autonomie du droit commercial
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Le droit commercial s'applique aux commercants, aux entreprise, aux opérations commerciales ou activités économiques. Pourtant à son origine, le droit commercial était le droit des marchands, négociants et commercants ( vision subjective de l'ancien droit). Il était autonome dans la mesure où il était un droit corporatiste c'est-à-dire un droit fait par les commercants et pour les commercants. Il s'agissait bien de se donner à soi-même sa propre loi dans le cadre des communautés de métier. Celles-ci jouait un rôle influent puisqu'elles élaboraient les statuts professionnels, les conditions d'accès et les règles qui les régissaient. Il s'agit d'éxaminer s'il reste des vestiges de cette autonomie du droit commercial bien que les corporations et réglementation des métiers aient été abolli par la loi le Chapellier en date du 14 Juin 1791. On s'intéresse précisemment à l'indépendance du droit commercial aujourd'hui essentiellement par rapport aux autres disciplines juridiques internes notamment le droit civil , mais aussi son autonomie dans le cadre d'un système d'échanges commerciaux internationaux et encore à son indépendance vis-à-vis de l'ordre public. On va donc s'interroger sur l'autonomie juridique du droit commercial vis-à-vis des autres disciplines avec lequelles elles entretient des liens étroits.
I Une autonomie partielle du droit commercial
A/ Les influences du droit ccommercial sur le droit civil. On s'interesse ici au droit commerciale positif , sontané par opposition au droit savant.Le droit commercial est un droit autonome par l'utilitarisme juridique qu'il justifie par les besoins de la pratique à savoir la rapidité et la sécurité des transactions. On retrouve ainsi en droit du commerce, la liberté de preuve des actes juridiques entre commercants ( art L 110-3). On évite le formalisme également de l'article 1690 du code civil sur la transmission de créance. De plus en cas de litige, on peut avoir recours à l'arbitrage, juridiction de