La Fédération internationale de football association (FIFA) s’inquiète du retard accumulé par le Brésil en vu de l’organisation de l’évènement sportif le plus important de la planète. En effet la Coupe du monde de football sera présentée au ‘’pays de la samba’’ en 2014, toutefois certaines voix commencent à se faire entendre quant à la lenteur des travaux effectués qui sont bien évidemment nécessaires à la présentation et à la réussite d’un évènement d’une telle envergure. D’abord un travail important est à faire au niveau des stades pour accueillir les matchs. Les travaux de construction ou de rénovation des 12 stades dans les villes hôtes ont presque tous commencés avec d'importants retards sur l'échéancier initial. Le problème ne s’arrête pas là car l’organisation d’une Coupe du monde va au delà du spectacle présenté dans les stades. L’infrastructure du pays en général doit être prêts à accueillir des centaines de milliers, voir des millions de touristes (1,3 millions de visiteurs recensés lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne).

Pour Christopher Gaffney, professeur en urbanisme à l'Université fédérale Fluminense de Niterói et observateur assidu de l'évolution de l'organisation de la Coupe du monde, il n'y a pas que les stades qui inquiètent la FIFA. «Il est certain que les aéroports ne seront pas prêts dans la majorité des 12 villes, dit-il. Comment va-t-on transporter autant de gens entre ces 12 villes lorsque la plupart des aéroports n'ont que trois vols par jour et ne peuvent pas gérer une plus grande affluence?» Même son de cloche du côté de l'économiste et expert en infrastructures Marcelo Neri. «Nous sommes dans une très mauvaise situation, non seulement en raison de la négligence (des élus), mais aussi de l'absence d'infrastructures aéroportuaires, de routes et même (d'infrastructures) sanitaires de base», note-t-il. En plus de ça une autre insuffisance majeure inquiète les instances de la FIFA, les hôtels. À part les deux plus grandes villes