En second lieu, son avarice lui amène à faire de mauvais choix pour ses enfants. En effet, Harpagon décide des personnes que Cléante et Élise devront épouser sans même tenir compte de l’avis de ses enfants. Après que Cléante et Élise se soient querellés avec leur père à propos des dix mille écus qu’il dit ne pas posséder, Harpagon dit à Élise : « Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m’est venu parler; et pour toi, je te donne au seigneur Anselme. » (p.45). Ce comique de situation démontre qu’Harpagon n’a que faire du bonheur et des sentiments de ses enfants, puisqu’il décide se choisir sans les consulter préalablement. Il préfère choisir des personnes qui ont de l’argent et qui, par chance, pourront le lui en rapporter… Dans le même ordre d’idées, Harpagon est déterminé à ce qu’Élise marie le seigneur Anselme même si elle ne veut point. Suivant l’annonce des prétendants de ses enfants, Harpagon tente désespérément de la convaincre : « Et moi, ma petite fille ma mie, je veux que vous vous mariiez, s’il vous plaît. » (p.45). « Je suis votre très humble valet; mais (contrefaisant Élise), avec votre permission, vous l’épouserez dès ce soir. » (p.45). Avec ces euphémismes, il tente tant bien que mal de diminuer le désintérêt qu’elle éprouve pour Anselme. Encore une fois, tout ce qui lui passe dans la tête est la fortune qu’il possède et que cela lui rapporterait de l’avoir comme gendre. Pour finir, les choix d’époux et d’épouse qu’il fait et la tentative pour convaincre Élise démontrent que son avarice l’amène à faire de mauvais choix pour ses