L’Avare :

L'Avare est une comédie de Molière en 5 actes en prose créée au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1681. Cette pièce regroupe des personnages classiques, les trois règles du classicisme et le registre comique. En quoi cette pièce fait-elle partie du registre comique ?

Tout d’abord, la pièce contient des personnages de comédie comme les jeunes amoureux « Mariane et Cléante » qui sont passionnés, vite jaloux, emportés et étourdis. La servante « Dame Claude » qui est originale et lucide. Les moralisateurs « La Flèche et Valère » s’opposant aux projets d’Harpagon en montrant sa folie aux spectateurs. Et il y a « Harpagon » le père colérique, toujours dupé et obsédé pas une idée fixe.

D’autre part, cette pièce suit toutes les règles du classicisme, elle possède 5 actes en prose et suit la règle du registre comique (la règle des trois unités, la bienséance et la vraisemblance). La scène ne doit pas durer plus de 24h et c’est le cas elle se déroule en seulement 12h avec peu d’ellipses, elle doit se situer dans un même lieu ici c’est à Paris, chez Harpagon où se situe toute la scène et pour finir il doit y avoir une seule intrigue mais ici il y a une double intrigue : le projet de mariage d’Harpagon et le vol de la cassette. L’Avare suit donc bien la règle des trois unités. Il respecte aussi la bienséance, il ne faut pas que le spectateur soit choqué il faut respecter l’éthique (pas de violence et de jurons) sinon le théâtre devient grossier et impudique. Puis, il respecte aussi la vraisemblance, le publique doit pouvoir s’identifier aux personnages et reconnaître la vie quotidienne car l’absurde et l’incroyable ne peuvent pas émouvoir le spectateur.

Enfin, dans L'Avare, Molière se propose de corriger les hommes de son époque en tournant en ridicule leurs défauts, au moyen de la caricature : il fait la satire de la société. Mais son projet est avant tout d’amuser les spectateurs. Il utilise pour cela toutes les ressources du comique : le comique