Cheikh-Hamidou Kane est un écrivain sénégalais né en 1928. Il a été ministre du gouvernement sénégalais et haut fonctionnaire international. Il a notamment représenté l'UNICEF en Afrique, à Lagos et Abidjan, ce qui lui a donné l'occasion de parcourir pratiquement tous les pays de l'Afrique au sud du Sahara à l'exception de l'Afrique du Sud. Le passage de ce livre (L'aventure ambiguë) raconte l'histoire d'un jeune africain, nommé Le Fou, découvrant la société occidental. Il arrive dans une grande ville à ce qui est décris puis explique ce qu'il ressens et ce qu'il voit de son point de vue à lui, par rapport à sa culture et sa personne. Pour ce commentaire nous allons partir sur deux bases de réflexions, la première portera sur le narrateur donc Le Fou, quel est son point de vue par rapport à ce qu'il voit, qu'est-ce qu'il ressent. La deuxième base concernera la société occidental et ses différences par rapport à la culture Africaine, les chocs causés par cette large différence ainsi que les valeurs inculqués par chacune d’entre elles.

Le jeune africain n'est pas habitué à la société et à la culture Occidental. De ce fait il semble qu'il est un 'choc' à la vue de cette ville qui est décrite dans l'extrait. Il angoisse, il appréhende mais c'est normal car en sa civilisation d'origine il n'y a pas ce type de construction/société, il y a une autre forme. Il fait donc une rétrospective de ce qu'il voit et tente de décrire par rapport à son point de vue la ville qui s'offre devant lui. On remarque qu'il ne paraît pas si enthousiasmé que cela voir même qu'il regrette quelques points de sa patrie d'origine, en citant la tendresse d'une terre nue "Nulle part la tendre mollesse d’une terre nue.". On décèle donc que malgré l'étant avancé de la ville il trouve que ce n'est pas parfait et que sa civilisation est mieux sur ce point.

Ce texte fait référence à la civilisation Européenne et son développement. Les grandes villes, les routes asphaltes et les avenues de ciment