L'avortement et l'église
La position de l’Église.
Le droit à l'avortement est remis en cause notamment par la religion est ses idéaux. Selon un point de vue global des religions, le corps de la femme est fécond et sa fécondité ne doit pas être entravée. Malgré le fait que l'avortement soit un sujet de moins en moins tabou, il reste cependant pour tous les religieux une damnation, considérant que c'est un pur et simple assassinat.
1. Dans la religion catholique.
Dans la religion catholique, le Vatican a toujours été contre la législation de l'avortement qui fait encourir une peine d'excommunion automatique à ceux qui le pratiquent. Pape après Pape, le discours reste le même : l'avortement consisterait à tuer un enfant et il ne se limiterai ni plus ni moins qu'à un meurtre commis dans la plus grande illégalité religieuse et morale. Plusieurs d'entre eux ont réaffirmés cet interdit. Ainsi, le Pape Paul VI a été un modèle pour certains militants pro-vie en raison de son encyclique Humanae Vitae27. De même, Jean Paul II a renouvelé solennellement cet interdit dans Evangelium Vitae après avoir consulté les évêques du monde à ce sujet. Il y dénonce la mise en place d'une « culture de mort » s'opposant à la « culture de vie ».
Même en cas de viol ou de handicap pour le fœtus, la religion ne peut se résoudre à accepter l'IVG : « La femme qui a subit le traumatisme du viol n'a pas besoin qu'on y ajoute celui de l'avortement. […] Lors du drame d'un viol, on ne répare pas les souffrances en tuant un innocent. », « Il est faux de prétendre qu'un enfant handicapé est forcément malheureux. Ils sont souvent très joyeux. Et si il est vrai qu'il va souffrir, ça ne justifie aucunement qu'on le tue. » dit le Père Daniel-Ange lors d'une interview.
Les manifestations de chrétiens contre l'IVG ont lieu plus couramment qu'avant grâce aux nombreuses associations crée depuis les années 90.
Manifestation de militants anti-avortement à Madrid