L'effet lotus- la suprhydrophobie
Plan :
1. Théorie- Principe de Fonctionnement 2. Exemples d'applications industrielles 3. Commentaires sur les applications industrielles Conclusion et Bibliographie I. Théorie-Principe de Fonctionnement 1. Définition de la Superhydrophobie
La superhydrophobie se définit comme étant un matériau très résistant à la pénétration de l'eau. Pour cela, le matériau superhydrophobe réunit deux conditions : • Sa surface est rugueuse à l'échelle du micron ou de la dizaine de microns. • L'angle de contact matériau/eau est idéalement de 180 °. Dans la pratique, on mesure des angles de 120 à 160 ° comme pour le Téflon ©.[1]
Figure 1 : Image de synthèse illustrant l'effet Lotus.
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Gunduz/Radhouane
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La Superhydrophobie
Des exemples de superhydrophobie sont connus dans la nature et existe aussi bien dans le monde animal que dans le végétal. Le plus connu étant la feuille de lotus donnant l'expression d'Effet Lotus. On a ainsi recensé plus de 200 espèces végétales superhydrophobes et certaines espèces d'insectes, l'effet lotus aidant leurs ailes à ne pas se coller entre elles avec la rosée. On peut également citer les plumes du canard.
2. Différence avec l'hydrophobie
Un matériau simplement hydrophobe a un angle de contact matériau/eau bien inférieur puisqu'un angle supérieur à 90 ° suffit.[3] En pratique, on mesure deux angles pour définir ce contact. L'angle d'avancée lorsqu'un système pressurise la goutte d'eau et l'angle de reculée lorsqu'on aspire la goutte (cf. Figure 2). L'angle de contact est supposé être une valeur comprise entre ces deux angles et correspond à une goutte idéale sur le matériau lisse.
Figure 2 : Mesure des angles d'avancée et de recul.
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3. Principe de Fonctionnement
La goutte d'eau ne pénètre pas le matériau parce qu'elle est retenue par les pointes rugueuses du matériau. On donne communément l'image du tapis de fakir pour expliquer ce phénomène. De plus, le matériau étant hydrophobe, il