L'effroyable jardin critique litteraire
Du mépris….. Une honte effroyable……. de la rancœur et de l’incompréhension ! C’est dont ça que ressentait ce jeune adolescent face aux pitreries que son père réalisés, lors de ses numéros de clown amateur.
À travers un court récit aux apparences d’autobiographie et de fiction, Michel Quint nous raconte une histoire pleine de tendresse, d’émotion et d’espoir. L’histoire d’une figure paternelle aux passés énigmatique, qui derrière les apparences d’un « Auguste » grotesque mêle rire et larme, chagrin et espoir. Tel le Janus au double visage le clown et la figure idéal de la vérité à pénétrer sous les masques des faux semblants.
Certain livre peuvent marquer le lecteur par leur pudeur, leur sensibilité et leur beauté, « l’effroyable jardin » en est un. Si l’on devait résumer ce livre en quelque ligne l’essentiel serait de narrer l’histoire d’un adolescent honteux du comportement d’un père dont il ne comprend pas les actes, des reproches continus sur l’image que ce père….ce clown. Mais des sentiments aveuglés par l’ignorance d’un enfant.
C’est son oncle Gaston qui « va le délivrer de la malédiction de l’auguste » un dimanche après-midi : lui rapportant toutes l’histoire, celle qui a fait de son père, d'un simple instituteur qui faisait aussi le clown le dimanche, UN RESISTANT ! Après avoir commis des actes de résistances des plus banal et dynamité un transformateur électrique situé près de la gare de Douai, André le père du narrateur et Gaston son oncle, sont emprisonnés comme otages par les Allemands qui ignorent cependant leur culpabilité : menacé de mort si les auteurs du sabotage ne se dénonce pas, les deux personnages se trouvent dans une situation des plus complexes d’autant plus que deux autres otages « innocents » ont été mis à leur côté. Toutes les questions sur la part d’humanité qui nous habite sont alors abordables, pouvons-nous mettre en dangers la vie d’autrui par peur ou lâchetés devant les